Les clés pour arrêter de fumer : l’esprit de la « win » !

➜ Cet article “Les clés pour arrêter de fumer : l’esprit de la « win » !” est la suite de Ce qui empêche d’arrêter de fumer : les verrous de la « lose ».

AVERTISSEMENT : Si vous avez sauté les parties précédentes pour lire directement les clés pour arrêter de fumer, arrêtez-vous et reprenez depuis le début. Cette méthode est construite comme un édifice qui s’appuie sur les bases précédemment posées. Si vous lisez ce qui suit sans avoir lu ce qui précède, c’est inutile et contre-productif.

Je vais maintenant vous exposer les clés pour arrêter de fumer, soit comment arrêter facilement la cigarette. Tout cela repose sur six piliers essentiels, qui ont déjà commencé à être construits dans votre esprit aux chapitres précédents.

Clé pour arrêter de fumer numéro 1 : – Accepter la vérité

L’inverse du déni, c’est de regarder la vérité en face. Je ne vais pas revenir trop dessus car ce que vous avez lu précédemment s’y rapporte plus ou moins. Résumons le point-clef et acceptez-le : ce comportement peut vous tuer avant la fin de l’année, quels que soient votre âge et votre consommation.

Clé pour arrêter de fumer numéro 2 : – Accepter de devoir faire des efforts

« On n’a rien sans rien ». Cet adage populaire indique que lorsque l’on désire quelque chose, il faut accepter de fournir les efforts nécessaires pour l’obtenir.

Quels sont les efforts à fournir pour arrêter de fumer ?

Supporter le manque pendant cinq jours et son apogée au bout de deux à trois jours.

Accepter de vivre un moment où vous allez reprendre vos marques et vous habituer à cette nouvelle vie. Trouver de nouvelles manières de vous comporter dans les contextes dans lesquels vous aviez l’habitude de fumer. Cela prend quelques mois et demande surtout de l’attention les deux ou trois premières semaines. Il suffit de reprendre ses marques.

Ces efforts sont ridicules par rapport à l’enjeu et bien plus faciles que ce que vous imaginez. Mais peut-être justement, ce que vous vous imaginez n’est-il qu’une excuse pour ne pas le faire.

Dans le fait d’arrêter de fumer, il y a des efforts à fournir, ce n’est pas optionnel. En revanche vous n’êtes pas obligé·e de souffrir.

La souffrance vient lorsque vous résistez aux efforts que vous devez faire, que vous ne les acceptez pas. Une personne en randonnée qui râle à chaque pas d’une montée parce qu’elle est essoufflée, en sueur et que les muscles de ses jambes et de ses fesses lui font mal, génère une souffrance psychique dont elle pourrait s’abstenir simplement. Il lui suffirait de réaliser que c’est elle qui a choisi de faire cette randonnée, sans doute car il y a de belles récompenses sur le chemin et au bout de celui-ci, et que ces inconforts ne sont que le prix à payer pour obtenir ce qu’elle désire. La souffrance s’arrêterait alors.

« La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. »

Eckhart Tolle dans « Le pouvoir du moment présent »

Clé pour arrêter de fumer numéro 3 : – Réaliser que l’on en est capable

Bien sûr que vous êtes capable d’arrêter de fumer. Et facilement en plus.

Si on vous annonçait que votre prochaine cigarette vous tuera, qu’il s’agit d’une certitude scientifique établie sans aucun doute permis, n’arrêteriez-vous pas en claquant des doigts ?

Oui, il y aurait des efforts à fournir. Oui, ce serait un peu désagréable. Mais pensez-vous vraiment ne pas pouvoir vous retenir de fumer cette cigarette ? Cette habitude est-elle si ancrée, que vous iriez jusqu’à vous suicider ? Soyons sérieux.

Si votre esprit arrive à vous convaincre que, même dans ce cas-là, vous ne seriez pas certain·e d’y arriver, imaginez ce que vous décideriez si la vie d’un être cher dépendait du fait d’arrêter maintenant et définitivement.

Iriez-vous encore jusqu’à dire que vous n’êtes pas sûr·e que cette personne en sortirait vivante ?

Soyez honnête avec vous-même et non de mauvaise foi. Bien entendu, vous en êtes capable. C’est juste une excuse pour ne pas le faire ou pour se permettre de reprendre en se disant que « c’était plus fort que moi». Dans les deux exemples que je viens de donner, rien ne serait plus fort que vous.

Rien.

Clé numéro 4 : – Décider de le faire maintenant

Si vous décidez vraiment d’arrêter la cigarette, rien ne peut vous en empêcher. Ni le stress, ni la tentation, ni les soirées arrosées. Aucune circonstance ne serait assez forte pour vous faire replonger.

Qu’attendez-vous pour décider de le faire maintenant ?

Pas demain ni la semaine prochaine, mais maintenant.

Qu’attendez-vous pour prendre toutes les cigarettes qui vous restent, les couper en deux et les mettre à la poubelle (elles sont mieux là que dans les poumons de quelqu’un que vous aimez).

Attendez-vous que quelque chose de grave survienne? Que l’envie de le faire vienne plus tard ? Que vous soyez d’humeur ?

Si vous n’agissez pas maintenant, alors quand ? Pourquoi le feriez-vous plus facilement demain ?

Le bon moment c’est maintenant !

Clé pour arrêter de fumer numéro 5 : – Décider de le faire complètement

Pas de négociation, pas de diminution progressive, pas d’exception.

Ne vous laissez aucune possibilité de fumer à nouveau une seule cigarette, de ne prendre qu’une seule bouffée. Même si vous perdez votre emploi, que vous vivez une rupture sentimentale ou que vous perdez un être cher.

Fermez la porte complètement. Si vous la laissez entrouverte, en vous disant que si les conditions le justifient vraiment, vous pourrez éventuellement vous permettre une bouffée… alors c’est fichu.

Chaque fois qu’une tentation se présentera, vous obligerez votre cerveau à entamer ce dialogue : « J’y vais ou j’y vais pas ? » avec ce petit ange et ce petit démon qui se battent en vous.

Peut-être que la plupart du temps, c’est l’ange qui va gagner, mais le démon gagnera forcément un jour ou l’autre. À partir de ce moment-là, c’est terminé. Vous reprenez. Pour la cigarette c’est binaire, soit on fume, soit on ne fume pas.

Le secret, dans cette clé pour arrêter de fumer, c’est de prendre cette décision fermement, faire votre deuil et aller de l’avant, sans regret.

Vous l’avez déjà fait de nombreuses fois dans votre vie. Des décisions qui vous demandaient des efforts, désagréables, parfois sur une longue durée… parce que le jeu en valait la chandelle.

Vous l’avez fait facilement, mais pas sans effort, parce que vous ne vous êtes pas laissé le choix.

Alors choisissez de fermer la porte et de ne plus vous laisser le choix, maintenant !

Clé numéro 6 : – Décider de le faire définitivement

C’est pour toujours. Pas d’excuse du Nouvel An, d’un mariage, d’une mauvaise nouvelle ou que sais-je.

Aucune exception.

Cet article est un extrait du livre : Arrêter de fumer n’a jamais été aussi facile !

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