➜ Cet article “J’ai peur de penser encore à la cigarette dans dix ans” est la suite de J’ai peur d’être frustré en arrêtant de fumer.
Vais-je être nostalgique de la cigarette toute ma vie ?
Croyez moi : je ne suis pas du tout nostalgique de la cigarette et il en est de même de la quasi-totalité des personnes qui arrêtent de fumer. En d’autres termes, la cigarette ne me manque pas du tout, et ceci depuis des années.
Une fois les habitudes mises en place, on n’y pense plus ou plutôt pratiquement plus.
Sachez-le, même une personne qui n’a jamais fumé de toute sa vie peut y avoir pensé par moment, et y penser occasionnellement. Notre cerveau est en permanence en train de nous proposer des choix de ce qu’il est possible de faire ou pas. D’une certaine manière il nous présente le menu des possibilités, et ensuite nous utilisons d’autres parties de notre cerveau pour filtrer ces pensées, en fonction du contexte, de nos valeurs, etc.
Je n’ai par exemple jamais pris de drogue “dure” dans ma vie. Ni cocaïne, ni héroïne, ni MDMA, rien… Je n’en tire aucune fierté particulière, c’est juste comme ça.
Dans mon esprit, j’associe ce type de produits à un risque tellement élevé d’addiction, qu’il m’est inconcevable ne serait-ce que d’essayer.
Pour autant, puis-je dire que je n’y ai jamais pensé de ma vie ? Bien entendu, non.
Je me suis déjà demandé ce que cela faisait de prendre de la cocaïne. En quelques occasions où j’y ai été confronté, l’idée d’essayer m’est passée par la tête.
Mais elle été très rapidement évacuée, comme mise “spam*“, par mon esprit. Cette pensée n’a jamais débouché sur une envie. Mais elle est passée, sans doute de nombreuses fois dans ma vie.
Tout ça pour dire que si une personne qui n’a jamais fumé peut penser à la cigarette au cours de sa vie, il en est bien entendu de même pour un ancien fumeur. Ce n’est pas grave d’avoir une pensée qui passe de temps en temps, et c’est bien naturel. Cela ne génère aucune souffrance.
La peur de penser encore à la cigarette toute sa vie est sans doute due aux premiers jours de l’arrêt de la cigarette, lorsqu’on n’est pas encore dans un état d’esprit d’arrêt définitif. Lorsqu’on est dans cette phase là, les pensées peuvent parfois être obsédantes, et la crainte que cela soit comme cela pendant des années peut survenir. Mais rassurez-vous, cela ne se passe pas comme ça, chez 99% des anciens fumeurs.
Le cas des arrêts de la cigarette forcés
Il existe un cas particulier, comme souvent. Il s’agit des personnes ayant arrêté « de force », sous la pression d’un proche ou de leur médecin. Ils ne se sont jamais vraiment approprié cette décision. Ils ont arrêté parce qu’il « le fallait », « je n’avais pas le choix ». C’est donc une décision prise à contre-cœur, comme si « on » les avait privé de quelque chose.
On peut être nostalgique de ce dont on nous a privé, c’est vrai.
En revanche, on ne l’est pas de quelque chose que l’on a quitté volontairement.
Alors ne le faites pas pour les autres, faites le pour vous et vous passerez rapidement à autre chose. N’ayez as peur de penser à la cigarette
Pour ne plus y penser, il faut assumer complètement la décision. Ne plus laisser la porte ouverte à la moindre bouffée de cigarette. C’est sans doute une étape importante : “le deuil définitif de la cigarette”. C’est cependant à ce prix la que vous aurez un sevrage tabagique le plus serein possible, sans nostalgie de la cigarette. Avez-vous déjà rencontré un ancien fumeur qui regrette sa décision d’avoir arrêté de fumé ?
Moi pas.
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* courrier indésirable
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