Ursula avait fumé même pendant ses grossesses, c'est désormais terminé

Ursula, 39 ans, 20-30 cigarettes par jours, n’a pas arrêté pendant 25 ans

Je n’ai jamais franchi le cap. Jamais […]. Je me suis débarrassée de la clope, je lui dis au revoir et j’en remercie David et sa méthode parce que sans ça, je n’en serais jamais là.

Ursula

Bonjour,

je m’appelle Ursula, j’ai 39 ans et je témoigne aujourd’hui de mon combat contre la cigarette.

J’ai commencé à fumer, j’avais 14 ans. 14 ans on ne se rend pas compte en fait, on démarre bêtement, moi c’était avec une amie. On voulait faire comme les grands, on voulait faire un peu … franchir les interdits ? On a fumé une cigarette une fois en cachette et puis après, on a continué à fumer en cachette, puis après c’était plus du tout en cachette. Puis c’est comme ça que, petit à petit, la cigarette a pris sa place, dans ma vie.

J’ai fumé toute ma vie. Je ne compte même plus le nombre d’années. J’ai parfois eu l’envie d’arrêter de me dire : “Bon, il faudrait peut-être un jour que tu te bouges, quand est-ce que tu te motives ?”

Je n’ai jamais franchi le cap. Jamais, même avec mes deux grossesses. A chaque grossesse, je me suis posé la question en fait, j’en parlais avec mes médecins, mes infirmières et finalement, j’en suis venue à la conclusion : “Bon, allez, une cigarette par jour, c’est pas la fin du monde, c’est pas très grave.”

Donc j’ai continué à fumer une parfois deux cigarettes par jour. Et puis, à chaque fois, après chaque grossesse, j’ai repris comme avant.

Dans mes grands moments, je fumais un, un et demi paquet par jour. Puis, dans les meilleurs moments, c’était plutôt un paquet. Et puis, ces derniers temps, j’étais redescendue à 5 cigarettes par jour. J’avais aussi pris la cigarette électronique avec la nicotine, une bonne dose de nicotine. J’étais à cinq cigarettes, plus la vapoteuse toute la journée. Et puis, un jour, je suis tombée par hasard, ou je ne sais pas si c’est moi qui suis tombé dessus ou si c’est Switchgood qui est tombé sur moi, mais je me suis dit : “Tiens, c’est un signe. Je vais essayer!”

Donc j’ai pris le pack complet avec les séances d’hypnose, le livre, les modules. J’ai commencé par les modules, puis j’ai lu le livre pour arrêter de fumer. J’ai vraiment vraiment accroché avec le livre. En fait, c’est devenu un peu mon livre de chevet. Il est toujours à côté de mon lit. En fait, il m’a vraiment pris par les tripes, où il dévoilait des choses dont je me rendais vraiment pas compte. Je me rendais pas compte, en fait.

Pour moi, fumer 5 cigarettes par jour, la cigarette et la vapoteuse avec nicotine, c’était pas grave, ce n’était pas méchant. En fait, je me suis rendu compte que : “Si c’était grave !”

Donc j’ai suivi les premiers modules et la révélation, ça a été la séance pour faire naître l’envie. Ça a été un déclic pour moi. Ça a vraiment fonctionné. J’ai vraiment pris la décision ce jour là d’arrêter de fumer. Et puis ensuite, ensuite, j’ai continué les modules. J’ai fait la séance complémentaire sur la motivation, la séance pour arrêter de fumer. Cette séance a été très difficile pour moi. Elle a été très forte. Je l’ai mal vécue, j’ai dormi, j’ai fait des cauchemars toute la nuit derrière.

Après c’est passé, mais je pense que c’est que ça m’a marqué, c’est qu’elle a eu son impact. Et après cette séance, j’avais finis mon livre, et en bref, c’était la dernière page, le dernier chapitre. J’ai pris rendez vous avec ma cigarette, ma dernière cigarette. Je me suis levée le matin, je n’ai pas fumé de la journée, j’ai dit : “Ma dernière, elle sera à 18 heure !”

Parce que 18 heure, c’est le moment où d’habitude je fume. C’est le moment compliqué, où je finis ma journée de travail et je démarre mon autre journée, on va dire la journée avec la famille et où j’ai besoin d’un espace de quelque chose entre les deux. Jusqu’à présent, ce quelque chose avait toujours été cette cigarette. Et donc là, j’ai dit c’est à ce moment là que je vais dire adieu à la cigarette.

Donc j’ai pris ce moment toute seule dans mon jardin. J’ai pris cette dernières cigarette, je me suis assise, et je l’ai fumée. Elle a duré deux secondes. Je n’ai jamais eu l’impression que ça se fumait aussi vite une cigarette. J’étais fière et heureuse de l’écraser. Quand je l’ai écrasée, je me suis dit : “Toi, tu étais la dernière, il n’y en aura pas d’autres.”

Et ça fait un mois, et ce fut effectivement la dernière.

Alors, ce que ça a été difficile est-ce que ça a été facile ? Non, ça n’a pas été facile. Oui, ça a été … il y a eu des moments très durs. Surtout la première semaine, la première semaine j’ai eu des moments où j’ai pleuré pour un rien. Plein de fois, j’ai pleuré et j’ai tenu. Mon mari m’a dit : “Je suis franchement très fier de toi parce que j’aurais cru que ce serait bien pire que ça. Tu as l’air de tenir ?” moi : “Non, je ne tiens pas je pleure.”

Et oui, je continue à assumer tout, juste je pleurai de temps en temps. Puis après, passé cette semaine, ça a continué à être dur. Mais petit à petit, voilà. Il y a eu un moment, on a eu une grosse dispute avec mon mari où j’ai craqué ou je me suis dit ouf, je vais la fumer.

J’en ai pris une, je l’ai allumée, j’ai tiré une latte, elle était dégoûtante. J’ai vu mon papillon, mes lumières. J’ai dit : “Non !” Je l’ai écrasée, c’était fini. C’est fini, elle était trop, c’est plus pour moi. J’ai dit adieu, alors je continue à vapoter. Je vapote sans nicotine. En fait, je rajoute de temps en temps un petit fond de nicotine, mais même pas un milligramme, même pas l’équivalent de … enfin très très loin d’une dose de nicotine habituelle. Je veux l’arrêter aussi, c’est ma prochaine étape, mais je me suis débarrassée de la clope, je lui dis au revoir et j’en remercie David et sa méthode parce que sans ça, je n’en serais jamais là.

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